Edifice du XIIIème siècle, la Chapelle des Cordeliers de Sarrebourg abrite des vitraux de Marc Chagall, dont « La Paix » une œuvre exceptionnelle. Ce vitrail de 12m de haut est le plus grand jamais conçu par l’artiste.
La visite se prolonge dans le jardin, espace propice à l’écoute de poèmes écrits par Chagall, Cendrars, Aragon et Apollinaire.
Histoire de l’Église des Cordeliers
L’église des Cordeliers tire son nom des Franciscains, également appelés « Cordeliers » en France en raison de la corde qu’ils portent autour de la taille en signe de simplicité et de vœux de pauvreté. L’édifice a été construit au début du XIIIe siècle (en 1265), à une époque où Sarrebourg appartenait à l’évêché de Metz.
L’église, tout d’abord monastique, a traversé les siècles en subissant divers changements et transformations. Lors de la Révolution française, comme de nombreux édifices religieux, elle fut désacralisée et servit temporairement à d’autres usages. Toutefois, elle fut reconvertie en église au XIXe siècle, retrouvant ainsi sa fonction première.
Le vitrail de Marc Chagall : un chef-d’œuvre moderne
L’un des trésors les plus remarquables de l’église des Cordeliers est le vitrail monumental conçu par Marc Chagall en 1976, intitulé « La Paix ». Ce vitrail occupe une place centrale dans le chœur de l’église et est une œuvre d’art moderne exceptionnelle qui attire des visiteurs du monde entier. Chagall, dans son style poétique et symbolique, représente des scènes bibliques telles que Moïse portant les Tables de la Loi ou la Création du Monde. Ce vitrail est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de l’art sacré du XXe siècle.
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Article mis à jour le 13 octobre 2024